mercredi 25 avril 2012

Un bonheur si fragile - Michel David


Dans le Québec rural de 1901, la vie est rythmée par les saisons. Alors que fidélité, piété et entraide sont des vertus encouragées par le cerlgé tout-puissant, Corinne Joyal n'aurait jamais cru qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille où l'argent et l'égoïsme sont rois. La jeune femme découvrira rapidement que le fils de Gonzague Boisvert est un grand charmeur fainéant et irresponsable.

Dans son village d'adoption, Corinne fera la rencontre de personnages attachants comme Rosaire, un adolescent orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Jocelyn Jutras, un voisin toujours prêt à aider. Au fil des mois, la nouvelle mariée, volontaire et déterminée, apprendra à se défendre autant des excès de son mari que de l'avarice de son beau-père
Au printemps 1902, les sujets de dispute ne manquent pas à Saint-Paul-des-Prés. Alors que le curé Bilodeau se mêle un peu trop de la construction de la nouvelle église paroissiale, Gonzague Boisvert, toujours aussi avare et égoïste, met le feu aux poudres en érigeant un hôtel au centre du village. De son côté, Corinne découvre les joies de la maternité, mais ne peut compter sur son mari pour la seconder. Si Laurent montre parfois les signes d'un travailleur sérieux, plus souvent qu'autrement, ce grand charmeur irresponsable et paresseux profite des fins de semaines pour dépenser ses maigres économies autour d'un verre... de trop. Un événement tragique bousculera la vie paisible des villageois alors que Mitaines est retrouvé mort sur la terre de Laurent Boisvert. Cet épisode changera à jamais la vie de Corinne et Laurent.



Hiver 1918. Corinne doit proté-ger ses enfants des sautes d'humeur de Laurent, son mari ivrogne et violent. Philippe, l'aîné, ressemble étrangement à son père, alors que Norbert a un don pour s'attirer des ennuis. Pour sa part, Madeleine décide d'être pensionnaire à Nicolet pour devenir enseignante. Au village, les drames se succèdent pendant que la grippe espagnole fait ses premières victimes. Mais c'est l'attirance entre la jeune Madeleine et le nouveau garçon de ferme qui créera le plus de remous...
1921.
Son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa mère en devenant institutrice alors qu'Elise est attirée par la vie au couvent. De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables.
Si le premier est de plus en plus bourru et malcommode avec l'âge, le second rêve d'un bel héritage. Il y a aussi les amours : Philippe s'entiche de la petite Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold. Voyant les projets de ses enfants prendre ferme, Corinne se sent de plus en plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l'occasion pour se rapprocher de la jeune veuve ? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant espéré ?


Mon avis

Une personne de mon entourage voulait que je lise ces romans. Bien sûr, provenant d'un auteur Québecois j'ai accepté en plus que l'histoire paraissait intéressante. Voici mon verdict : c'est vrai que l'histoire est palpitante, mais elle n'est pas pour tout le monde. Je m'explique. 

Dans le récit nous suivons 2 personnages : Corinne et Laurent, son mari. Cependant, ce dernier est tout d'une tête de cochon. Il n'hésite pas de crier sur Corinne et il tient des propos plein de méchanceté. Bref, c'est un mari non loin d'un batteur de femme qui impose sa loi et qui fait la vie dure à celle-ci. C'est un livre qui peut nous attrister quoique l'intrigue est là. Remarquons que ce n'est pas tous les amours qui sont à l'eau de rose. Donc, c'est un point pour l'originalité de ce côté-là. Je vous rassure tout de suite Corinne possède tout un caractère. Elle se laisse peu mener par le bout du nez. Puis, j'avoue que sans cet aspect négatif, le roman perdrait de son essence. 

Les personnages sont nombreux, certains sont attachants et d'autres moins. L'histoire du village et ses habitants se mélange avec celle de notre héroïne. En autre en le maire et Gonzague Boisvert, le père de Laurent, le parfait avare. Le curé aussi ne donne pas sa place ! Bref, cette série fût plaisante à décourvrir. 

Pour info: Malheureusement, l'auteur est décédé peu avant la fin du tome 4. Donc, je ne peux pas dire que j'aimerais lire les livres qu'il publiera... R.I.P à Michel David.

Note 8/10

Fiche

Éditeur : Hurtubise
Genre : Historique
Année de parution : 2009 et 2010
Nombre de pages : 532, 512, 520 et 540

L’engagement
Le drame
Les épreuves
Les amours

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