Dans le Québec rural de 1901, la vie est
rythmée par les saisons. Alors que fidélité, piété et entraide sont des vertus
encouragées par le cerlgé tout-puissant, Corinne Joyal n'aurait jamais cru
qu'en épousant Laurent Boisvert, elle allait faire son entrée dans une famille
où l'argent et l'égoïsme sont rois. La jeune femme découvrira rapidement que le
fils de Gonzague Boisvert est un grand charmeur fainéant et irresponsable.
Dans son village d'adoption, Corinne
fera la rencontre de personnages attachants comme Rosaire, un adolescent
orphelin, Juliette, la soeur de Laurent, et Jocelyn Jutras, un voisin toujours
prêt à aider. Au fil des mois, la nouvelle mariée, volontaire et déterminée,
apprendra à se défendre autant des excès de son mari que de l'avarice de son
beau-père.
Au printemps 1902, les sujets de dispute
ne manquent pas à Saint-Paul-des-Prés. Alors que le curé Bilodeau se mêle un
peu trop de la construction de la nouvelle église paroissiale, Gonzague
Boisvert, toujours aussi avare et égoïste, met le feu aux poudres en érigeant
un hôtel au centre du village. De son côté, Corinne découvre les joies de la
maternité, mais ne peut compter sur son mari pour la seconder. Si Laurent
montre parfois les signes d'un travailleur sérieux, plus souvent qu'autrement,
ce grand charmeur irresponsable et paresseux profite des fins de semaines pour
dépenser ses maigres économies autour d'un verre... de trop. Un événement
tragique bousculera la vie paisible des villageois alors que Mitaines est
retrouvé mort sur la terre de Laurent Boisvert. Cet épisode changera à jamais
la vie de Corinne et Laurent.
Hiver 1918. Corinne doit proté-ger ses
enfants des sautes d'humeur de Laurent, son mari ivrogne et violent. Philippe,
l'aîné, ressemble étrangement à son père, alors que Norbert a un don pour
s'attirer des ennuis. Pour sa part, Madeleine décide d'être pensionnaire à
Nicolet pour devenir enseignante. Au village, les drames se succèdent pendant
que la grippe espagnole fait ses premières victimes. Mais c'est l'attirance
entre la jeune Madeleine et le nouveau garçon de ferme qui créera le plus de
remous...
1921.
Son mari décédé, Corinne se
retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Encore une fois, elle fera
face à l'adversité avec le caractère qu'on lui connaît. Heureusement, Philippe
et Norbert s'investissent davantage ; Madeleine, elle, réalise le rêve de sa
mère en devenant institutrice alors qu'Elise est attirée par la vie au couvent.
De leur côté, Gonzague et Henri Boisvert sont toujours aussi détestables.
Si le
premier est de plus en plus bourru et malcommode avec l'âge, le second rêve
d'un bel héritage. Il y a aussi les amours : Philippe s'entiche de la petite
Cécile Melançon, tandis que Madeleine reçoit la grande demande de Léopold.
Voyant les projets de ses enfants prendre ferme, Corinne se sent de plus en
plus seule. Les voisins célibataires sauteront-ils sur l'occasion pour se
rapprocher de la jeune veuve ? Corinne trouvera-t-elle enfin le bonheur tant
espéré ?
Mon avis
Une personne de mon entourage voulait
que je lise ces romans. Bien sûr, provenant d'un auteur Québecois j'ai accepté
en plus que l'histoire paraissait intéressante. Voici mon verdict : c'est vrai
que l'histoire est palpitante, mais elle n'est pas pour tout le monde. Je
m'explique.
Dans le récit nous suivons 2 personnages
: Corinne et Laurent, son mari. Cependant, ce dernier est tout d'une tête de
cochon. Il n'hésite pas de crier sur Corinne et il tient des propos plein de
méchanceté. Bref, c'est un mari non loin d'un batteur de femme qui impose sa
loi et qui fait la vie dure à celle-ci. C'est un livre qui peut nous attrister
quoique l'intrigue est là. Remarquons que ce n'est pas tous les amours qui sont
à l'eau de rose. Donc, c'est un point pour l'originalité de ce côté-là. Je vous
rassure tout de suite Corinne possède tout un caractère. Elle se laisse peu
mener par le bout du nez. Puis, j'avoue que sans cet aspect négatif, le roman
perdrait de son essence.
Les personnages sont nombreux, certains
sont attachants et d'autres moins. L'histoire du village et ses habitants se
mélange avec celle de notre héroïne. En autre en le maire et Gonzague Boisvert,
le père de Laurent, le parfait avare. Le curé aussi ne donne pas sa place !
Bref, cette série fût plaisante à décourvrir.
Pour info: Malheureusement, l'auteur est décédé peu avant la fin du
tome 4. Donc, je ne peux pas dire que j'aimerais lire les livres qu'il
publiera... R.I.P à Michel David.
Note 8/10
Fiche
Éditeur : Hurtubise
Genre : Historique
Année de parution : 2009 et 2010
Nombre de pages : 532, 512, 520 et 540
L’engagement
Le drame
Les épreuves
Les amours
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